Histoire de notre Village


Houdenc en Bray, Hosdenc, Hodanc, et en latin Hoddencum in brayo, Hosdengum, tels sont, au fil des siècles, les différents noms donnés à notre village.
Au XIIéme siècle on trouve Sagalon de Hodenc.
En 1481, Marguerite de Bulart vendit la terre de Hodenc à Jean de Monceaux, gouverneur de l'Artois, maître d’hôtel du roi Louis XI, seigneur d'Hanvoile et trésorier général de Picardie.
Guy de Monceaux son petit fils possédait cette terre en 1588. Il la laissa à son second fils, Gaspard de Monceaux, chevalier de l'ordre du Roi qui acheta la terre d'Evaux et obtint en 1608 l’élévation en baronnie de Hodenc.
Charlotte, sa fille aînée et son héritière, épousa Geoffroy de Tiercelin marquis de Brosses et de Sarcus et apporta en dot la terre d'Hodenc.Elle resta dans le patrimoine des Tiercelin jusqu'en 1751.
Le château fut détruit avant la révolution.
Aujourd'hui Hodenc fait partie du canton du Coudray saint Germer.
Des personnages connus sont nés ou on vécu à Hodenc (Pierre de Hodenc, Raoul d'Hodenc, Gui Patin, Jamet Martin, Jehan Legendre).

référence : documentation de Mme DEMORA Francine, Gerberoy, Saint Germer et leurs environs de N.-R.-P de la Mairie collection dirigée par M.G MICBERTH
  • L'église Saint Denis

C'est une église catholique paroissiale. Les fonts baptismaux du XIéme siècle attestent de l'existence d'une église au même emplacement, avant que la nef actuelle ne soit construite au milieu du XIVéme siècle.
L’église est surtout réputée pour son chœur gothique flamboyant du premier quart du XVIéme siècle, édifiée sous l'impulsion de la famille de Monceaux. Elle fut classée au monument historique le 12 octobre 1995.
L'un des poinçons de la charpente porte l'inscription "Jehan Legendre, Me charpent, 1755".

Le plan est simple et entièrement symétrique, et montre une nette distinction entre la nef et le chœur. La nef est large et  basse, et dépourvue de bas-cotés. On y rentre par le portail occidental, ou par le portail septentrional sous le porche, au nord de la première travée. Son vaisseau central se compose d'une travée carrée, recouverte d'une voûte sur croisée d'ogives simples, et d'une abside à cinq pans dont le premier et le dernier sont droits. Elle possède une voûte à six ogives rayonnant autour d'une clé centrale.
La Nef est entièrement bâtie en moellons de grès. Son intérêt réside dans la charpente lambrissée, qui est à huit entraits et poinçons.
Le Chœur est élancé et lumineux. Il est bâti entièrement en pierre de taille d'un calcaire très blanc.
Les chapelles latérales sont traitées avec une certaine fantaisie. Leur plan est identique, mais les voûtes et les dessins des fenêtres sont différents. Chaque chapelle s'ouvre par deux arcades en tiers point, qui ont bénéficié d'une mouluration complexe.
La rosace en haut de la façade a du être élégante avant qu'elle ne soit bouchée.

L'église renferme dix éléments de mobilier classées monument historique au titre d'objet :
- La statue grandeur nature devant la chapelle qualifiée comme étant celle de Roch de Montpellier dans le dossier de classement. Le bras droit est cassé, et le chien, principal attribut de Saint Roch a disparu.
- La statue en bois de la Vierge à l'Enfant, haute de 102 cm et datant du XVIIIéme siècle.
- La statue en bois polychrome et partiellement dorée de Saint Denis haute de 134cm et datant du dernier quart du XVéme siècle.
- La statue en bois polychrome et partiellement doré de Sainte Catherine d'Alexandrie haute de 114cm et datant du dernier quart du XVéme siècle.
- La statue en bois polychrome et partiellement doré de la Vierge à l'Enfant haute de 169cm et datant de la limite XVIéme/XVIIémé siècle. Son socle partiellement traité en faux marbre.
- Les fonds baptismaux sous la cuve baptismale sculptés dans un grand bloc de pierre calcaire.
- La dalle funéraire à l'effigie de Gaspard de Monceaux mort en 1637.
- La dalle funéraire à l'effigie de Louis de Monceaux mort en 1615.
- Le coffre de communauté datant du XVIIéme siècle.
- Une cloche en bronze de 1641 restaurée en 1999.

référence : Wikipédia
  • Le calvaire



A l'extérieur et en façades de l'édifice, une croix de pierre est toujours visible. Érigée sur trois degrés, une flèche pyramidale à quatre faces élancée et ornée, se dresse à partir d'un piédestal quadrangulaire. Cette construction qui peut être datée de 1609, est un vestige de l'ancien cimetière. L'actuel ayant été déplacé extra muros.


  • Les personnages de la communes
Pierre d'Hodenc, chantre de l'église de Paris, élu évêque mais refusa ce titre. Il mourut en odeur de sainteté le 22 septembre 1197, il était alors religieux de Cîteaux.

Raoul d'Hodenc auteur de fabliaux publiés en 1250

Gui Patin est né le 30 août 1601, professeur de médecine au collège royal à Paris écrivain. Il mourut en 1672, sa statue est sur la place du village et un morceau de marbre noir retrouvé dans l'église l'honore.


Jamet Martin avocat au parlement, auteur de "L'art et la coutume".

Jehan Legendre charpentier.

référence : Mme DEMORA Francine, Wikipédia.
  • Le Lavoir

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